Toutefois nous sommes obligés de
constater que les évolutions récentes dans les pays voisins ont diminué les
perspectives d’une croissance rapide à court terme et ont affaibli le compte courant
ainsi que le balance des paiements :
- la crise financière globale de 1997 a réduit la demande pour
certains produits bulgares;
- les prix d’exportation de certains secteurs exportateurs
primordiaux pour l’économie ont considérablement diminué ;
- la crise du Kosovo a affecté la confiance des investisseurs
étrangers dans la région de l’Europe du sud-est ;
- les routes de transport et le commerce avec l’UE passant à
travers l’ex- Yougoslavie ont été endommagées ou même entièrement coupés.
Tous ces chocs extérieurs ont coïncidé avec la
phase la plus difficile de la période de transition quand la grande majorité des
entreprises étatiques étaient en cours de privatisation, de restructuration ou bien de
liquidation. En conséquence, la croissance économique pour 1999 était plus faible que
prévue.
Malgré toutes ces difficultés la Bulgarie peut
être considérée comme un exemple remarquable de la politique économique saine et
déterminée qui puisse neutraliser tous les obstacles et surmonter même les difficultés
les plus sérieuses dans le processus de la démocratisation politique, de la
libéralisation économique et de la transition vers l’économie de marché.